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jeudi 5 décembre 2013

REVIEW ---> Tropico - Lana Del Rey


Après le succès de son album Born To Die ( la perfection incarnée ), la très talentueuse Lana Del Rey nous dévoile enfin son Tropico. Court-métrage d'une vingtaine de minutes, la vidéo illustre trois extraits du Paradise Edition à savoir Body Electric, Gods & Monsters, et Bel Air.
Pas de perte de temps, installez-vous bien confortablement et admirez l'ingéniosité, la créativité d'une artiste bien trop souvent sous-estimée.

                          

 Lana, ce n'est pas seulement une voix exquise et des mélodies majestueuses, c'est tout un univers extrêmement bien ficelé et pensé, une imagerie vintage et cinématographique avec tous pleins de symboles et de références. 
Tropico s'ajoute à la longue liste des pépites visuelles de Miss Del Rey, comme un point final à un long et merveilleux projet. Attention, cette vidéo ne résonne pas comme un Adieu ( ce qu'on craignait au départ ), figurez-vous que la belle vient d'annoncer un second album, avec comme génialissime titre "Ultraviolence".  

Revenons à l'essentiel : Ce mini-film. Souffle épique réalisé une nouvelle fois par Anthony Mandler, la chanteuse le décrit comme un conte basé sur l'histoire biblique de deux personnages ( Lana, Shaun Ross ), avec comme thèmes principaux, l'idée du pêché & de la rédemption. 

Pendant 27 minutes, Lana sublime, accuse, raconte.

 La vidéo s'ouvre sur une première scène, sorte de jardin d'Eden où les protagonistes évoluent parmi des icônes diverses : Elvis, Marilyn Monroe, John Wayne, Jésus. Lana flirte avec les interdits ( le serpent ), les deux amoureux s'enlacent, se touchent au rythme de l'incroyable Body Electric dans cette prison dorée, symbole de liberté avant de goûter au fruit et ainsi découvrir "ce qui est défendu".

La seconde partie revoit nos deux héros dans diverses situations après une superbe transition avec le premier tableau. C'est un cri de rage, une vision fiévreuse d'un gang de L.A. Sous un montage de strip-teaseuses et armes à feu, Lana récite l'ouverture du poème d'Allen Ginsberg, Howl, ( critique virulente du rêve américain ) arrivant après l'excellent Gods & Monsters. On notera la présence de la pomme, et du serpent ( qui n'est autre que le propre reflet de Lana ) qui font écho à la première séquence.

Et c'est Bel Air ( piste la plus acclamée de la Paradise Edition ) qui clôture cette vidéo, avec une vision idéalisée d'une campagne américaine. Un réel moment d'esthétisme qui dénote complètement avec la seconde partie du clip. Le contraste d'une réalité et d'une Amérique idéalisée.

On adore la symbolique du premier tableau, l'ambiance du second, et l'esthétisme du dernier.

En bref, on aime tout, et on valide tout. C'est un véritable cinéma cérébral à consommer sans modération. 

1 commentaire:

  1. " Lana, ce n'est pas seulement une voix exquise et des mélodies majestueuses, c'est tout un univers extrêmement bien ficelé et pensé, une imagerie vintage et cinématographique avec tous pleins de symboles et de références."

    Elle me vend du rêve! Les trois tableaux sont sublimement travaillés, et représentent parfaitement les sentiments que j'éprouve en écoutant chacune des trois chansons... Elle est bien la seule à avoir le talent et l'univers pour allier musique, cinéma et poésie. Et comment se plaindre de l'absence d'un titre inédit "Tropico" quand elle nous annonce la sortie d'un prochain album *_*

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